mardi 13 juillet 2010

Quand les marques se mettent au football

Alors que la Coupe du Monde vient de se conclure par une victoire de l'Espagne, il semblerait que l'équipe d'Iker Casillas ne soit pas la seule gagnante.

Les marques se sont largement invitées sur les terrains tout au long du Mondial, profitant des caméras du monde entier pour faire leur publicité.

Zoom sur la France... Louis Vuitton a réalisé l'un des placements de produits les plus remarquables de l'histoire du sport. Le trophée de la FIFA a été présenté par Fabio Cannavaro sur le terrain dans un monogramme Louis Vuitton Voyage.




Cet exemplaire unique, entièrement réalisé à la main, a été fabriqué dans les ateliers d'Asnières.

Rappelons-nous que le match a été regardé par plus de 24 millions de téléspectateurs en France. Ce chiffre laisse imaginer les quelques autres millions de personnes qui auront reconnu la célèbre griffe française...

Rien à dire, joli coup de pub!


La marque de téléphone finnoise, Nokia, n'est pas en reste et a marqué les esprits grâce au décolleté du top Larissa Riquelme.



Selon certaines informations, le fabriquant aurait demandé au top paraguyen de mettre le téléphone dans son décolleté, ce qui n'a pas manqué d'attirer l'attention des téléspectateurs. A noter qu'elle avait également un logo Axe peint sur son sein gauche pendant le matach Espagne-Paraguay.

Aucune information ne peut cependant confirmer qu'il s'agissait bien d'un placement de produit rémunéré. Mais entre nous, je serais bien étonnée de la gratuité de ce geste...


Source: www.productplacement.biz

vendredi 2 juillet 2010

Plus beau le produit

La récente délibération du CSA autorisant le placement de produit dans les fictions télévisées fait des émules et suscite de nouvelles vocations. L’objet de toutes les convoitises ? Le feuilleton à succès Plus Belle la Vie suivi par près de 4,5 millions de téléspectateurs chaque jour.

Le Figaro annonce ce jour que Clear Channel compte bien profiter de cette manne publicitaire en proposant d’incruster dans les épisodes de la série des panneaux d’affichage virtuels. Habillés aux couleurs de l’annonceur, ils seront installés au cœur de la fiction.

Un aperçu de ce que cela pourrait donner...




Le groupe vient de conclure, avec la bénédiction du CSA, un accord avec la maison de production Teflfrance et France Télévisions.

«Nous avons entamé des discussions avec l'ensemble des producteurs et diffuseurs français, afin d'implanter nos panneaux dans une large palette de fictions télévisées. Nous pourrons ensuite les combiner en fonction des profils d'audience et de la pression que recherchent les annonceurs. Ce n'est pas un coup, mais bien un deuxième réseau que nous sommes en train de mettre en place. Au lieu de nous acheter de l'implantation physique dans les rues, les marques s'offriront du temps d'exposition dans les programmes», explique Philippe Baudillon, président de Clear Channel France et ancien directeur général de France 2.

Le principe ? Une insertion publicitaire prévue toutes les 26 minutes. «Nos tarifs sont calculés d'abord sur la taille du panneau visible à l'écran, puis sur la base de l'horaire de diffusion et sur le prix moyen du spot sur la chaîne concernée», détaille Philippe Baudillon, qui affirme «n'attendre aucune forme de mise en valeur des panneaux par le scénario».

Enfin, Philippe Baudillon voit «pour les annonceurs, l'occasion d'être présents en télévision à des horaires où la publicité est désormais supprimée sur les chaînes publiques et, pour le cinéma, la possibilité de promouvoir des campagnes interdites sur les chaînes hertziennes».

Les panneaux étant incrustés en postproduction, pourquoi ne pas imaginer des affiches L'Oréal Paris dans Desperate Housewives ou Peugeot dans Les Experts ? Clear Channel y songe. «C'est l'horizon qui s'offre à nous, même si les questions de droit sont très complexes à résoudre», relève Philippe Baudillon. Le virtuel fait sauter les frontières du réel.