mercredi 26 janvier 2011
Le placement de produit en images
Après les plus ou moins longs textes, place aux images!
Une vidéo, éditée par Oliver Noble sur son blog cinéma, propose une compilation de placements de produits.
En seulement 6'30, découvrez les placements de marques les plus remarquables de l'histoire du cinéma.
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dimanche 9 janvier 2011
Quand C'est ma vie place Adidas
Je me trouvais hier devant ma télé pour regarder (entre autres) l’émission C’est ma vie sur M6.
Le thème de l’émission (pour résumer) : Des enfants qui ont une passion et leur rapport avec leurs parents vis à vis de cette passion.
Nous suivons donc les aventures de Maxence qui souhaite devenir cuisinier et d’Angie qui veut devenir un grande DJette. Ils «vont tout faire pour convaincre leurs parents d’exercer le métier de leurs rêves.»
Logiquement, comme dans de nombreux reportages, l’objectif de la caméra passe devant de nombreuses marques et logos. Et nous pouvons remarquer, comme l’atteste la copie d’écran ci-dessous (prise sur M6 Replay), que la production sait très bien se servir du floutage pour masquer les marques lorsque cela leur semble justifié. On peut d’ailleurs remarquer la présence d’un Mac Book d’Apple à la pomme floutée.
Jusqu’ici, tout est normal.
Un peu plus loin dans le reportage, Angie va mixer dans une boîte de nuit. Dans cet extrait, la voix off explique que la jeune fille a préparé une petite mise en scène pour ouvrir sa prestation devant les 1000 personnes présentes. Elle montre deux ardoises notées «2nd j’enlève», «mes talons». Elle montre ses talons au public puis monte sur la table. A ce moment, l’objectif de la caméra descend - a priori sans aucune justification - le long des jambes de la DJette pour faire un gros zoom bien appuyé sur ses chaussures flambant neuves à la marque bien apparente. Et cette fois-ci, aucun floutage mais plutôt une très évidente mise en valeur...
Est-ce un placement de produit ? Je n’ai pas la réponse pour le moment. Mais c’est très étonnant puisque selon la loi le placement de produit n’est autorisé que dans les fictions et les vidéo clips.
Même pas d’explication dans les crédits du générique puisque certaines sont citées : «Yaël Guetta pour Comptoir des Cotonniers / Coco Olivaud pour Yves Saint Laurent»...
Le thème de l’émission (pour résumer) : Des enfants qui ont une passion et leur rapport avec leurs parents vis à vis de cette passion.
Nous suivons donc les aventures de Maxence qui souhaite devenir cuisinier et d’Angie qui veut devenir un grande DJette. Ils «vont tout faire pour convaincre leurs parents d’exercer le métier de leurs rêves.»
Logiquement, comme dans de nombreux reportages, l’objectif de la caméra passe devant de nombreuses marques et logos. Et nous pouvons remarquer, comme l’atteste la copie d’écran ci-dessous (prise sur M6 Replay), que la production sait très bien se servir du floutage pour masquer les marques lorsque cela leur semble justifié. On peut d’ailleurs remarquer la présence d’un Mac Book d’Apple à la pomme floutée.
Jusqu’ici, tout est normal.
Un peu plus loin dans le reportage, Angie va mixer dans une boîte de nuit. Dans cet extrait, la voix off explique que la jeune fille a préparé une petite mise en scène pour ouvrir sa prestation devant les 1000 personnes présentes. Elle montre deux ardoises notées «2nd j’enlève», «mes talons». Elle montre ses talons au public puis monte sur la table. A ce moment, l’objectif de la caméra descend - a priori sans aucune justification - le long des jambes de la DJette pour faire un gros zoom bien appuyé sur ses chaussures flambant neuves à la marque bien apparente. Et cette fois-ci, aucun floutage mais plutôt une très évidente mise en valeur...
Est-ce un placement de produit ? Je n’ai pas la réponse pour le moment. Mais c’est très étonnant puisque selon la loi le placement de produit n’est autorisé que dans les fictions et les vidéo clips.
Même pas d’explication dans les crédits du générique puisque certaines sont citées : «Yaël Guetta pour Comptoir des Cotonniers / Coco Olivaud pour Yves Saint Laurent»...
mardi 4 janvier 2011
Les différents types de placement de produit
Pour les plus anglophones d’entre vous, le site Product Placement News a publié une vidéo très intéressante sur le placement de produit, ou comment les marques sont intégrées dans les productions cinématographiques.
L’occasion pour nous de faire le point sur les différents types de placement de produit employés dans le cinéma.
Le placement classique est celui qui existe depuis l’origine de la technique. Beaucoup plus tactique que stratégique, il privilégie le produit à la marque. Quelle que soit la marque, le produit ou le secteur d’activité, tout semble possible pour cette forme de placement qui peut être très peu exigeante sur la forme.
Assez simple à mettre en place, le placement classique demande peu d’investissement. En revanche, il peut rapidement passer inaperçu.
Le placement institutionnel privilégie, à l’inverse du placement classique, la marque au produit sous la forme d’un logo, d’une griffe (sur un sac par ex), d’une enseigne ou d’une publicité apparaissant généralement dans les décors.
La marque est plus pérenne que ses produits et par conséquent, plus facile à mettre en place. Mais il y a plus de risques qu’il passe inaperçu sauf à opter pour une taille importante ou un placement central à l’écran. Cela suppose par ailleurs que les spectateurs connaissent le nom de la marque avant de voir le film.
Le placement intégré ou dynamique fait apparaître un produit ou une marque de la manière la plus «intégrée» possible au scénario. Le produit peut être utilisé, porté ou mentionné par les acteurs, mais également jouer un rôle clé dans une scène, aidé à résoudre un problème ou faire avancer l’intrigue.
Ce type de placement de produit bénéficie généralement d’un taux de mémorisation élevé en plus d’un éventuel effet «star endorsement». Cependant, il existe un risque de rejet si le placement est trop évident, non pertinent ou si le nombre de marques est trop élevé.
En ce qui concerne le placement évocateur, le logo de la marque n’apparaît pas et elle n’est pas citée mais son design ou des éléments distinctifs peuvent être clairement reconnus.
Il s’agit d’un placement plus subtil mais réservé aux marques très familières et proposant des produits au design distinctif.
Enfin, le placement furtif, le plus indétectable par le spectateur, est le plus intégré naturellement au scénario (vêtements non griffés, par exemple)
Il peut passer totalement inaperçu (crédit fin générique) et nécessite une communication complémentaire pour le mettre en évidence.
Si aucune étude ne garantit assurément l’efficacité du placement de produit, il semble tout de même que cette technique soit bien acceptée par le public.
Des études font apparaître le constat suivant : qu’ils aient mémorisés ou pas une marque placée, les exposés au placement ont une probabilité supérieure de correctement restituer le nom des marques dans un texte fragmenté. Ils ont également potentiellement plus de chances de choisir cette même marque au sein d’un panier potentiel.
Source: "La publicité dans le film", Jean-Marc Lehu, Eyrolles, 2006
L’occasion pour nous de faire le point sur les différents types de placement de produit employés dans le cinéma.
Le placement classique est celui qui existe depuis l’origine de la technique. Beaucoup plus tactique que stratégique, il privilégie le produit à la marque. Quelle que soit la marque, le produit ou le secteur d’activité, tout semble possible pour cette forme de placement qui peut être très peu exigeante sur la forme.
Assez simple à mettre en place, le placement classique demande peu d’investissement. En revanche, il peut rapidement passer inaperçu.
Le placement institutionnel privilégie, à l’inverse du placement classique, la marque au produit sous la forme d’un logo, d’une griffe (sur un sac par ex), d’une enseigne ou d’une publicité apparaissant généralement dans les décors.
La marque est plus pérenne que ses produits et par conséquent, plus facile à mettre en place. Mais il y a plus de risques qu’il passe inaperçu sauf à opter pour une taille importante ou un placement central à l’écran. Cela suppose par ailleurs que les spectateurs connaissent le nom de la marque avant de voir le film.
Le placement intégré ou dynamique fait apparaître un produit ou une marque de la manière la plus «intégrée» possible au scénario. Le produit peut être utilisé, porté ou mentionné par les acteurs, mais également jouer un rôle clé dans une scène, aidé à résoudre un problème ou faire avancer l’intrigue.
Ce type de placement de produit bénéficie généralement d’un taux de mémorisation élevé en plus d’un éventuel effet «star endorsement». Cependant, il existe un risque de rejet si le placement est trop évident, non pertinent ou si le nombre de marques est trop élevé.
En ce qui concerne le placement évocateur, le logo de la marque n’apparaît pas et elle n’est pas citée mais son design ou des éléments distinctifs peuvent être clairement reconnus.
Il s’agit d’un placement plus subtil mais réservé aux marques très familières et proposant des produits au design distinctif.
Enfin, le placement furtif, le plus indétectable par le spectateur, est le plus intégré naturellement au scénario (vêtements non griffés, par exemple)
Il peut passer totalement inaperçu (crédit fin générique) et nécessite une communication complémentaire pour le mettre en évidence.
Si aucune étude ne garantit assurément l’efficacité du placement de produit, il semble tout de même que cette technique soit bien acceptée par le public.
Des études font apparaître le constat suivant : qu’ils aient mémorisés ou pas une marque placée, les exposés au placement ont une probabilité supérieure de correctement restituer le nom des marques dans un texte fragmenté. Ils ont également potentiellement plus de chances de choisir cette même marque au sein d’un panier potentiel.
Source: "La publicité dans le film", Jean-Marc Lehu, Eyrolles, 2006
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