mardi 4 janvier 2011

Les différents types de placement de produit

Pour les plus anglophones d’entre vous, le site Product Placement News a publié une vidéo très intéressante sur le placement de produit, ou comment les marques sont intégrées dans les productions cinématographiques.




L’occasion pour nous de faire le point sur les différents types de placement de produit employés dans le cinéma.


Le placement classique est celui qui existe depuis l’origine de la technique. Beaucoup plus tactique que stratégique, il privilégie le produit à la marque. Quelle que soit la marque, le produit ou le secteur d’activité, tout semble possible pour cette forme de placement qui peut être très peu exigeante sur la forme.
Assez simple à mettre en place, le placement classique demande peu d’investissement. En revanche, il peut rapidement passer inaperçu.




Le placement institutionnel privilégie, à l’inverse du placement classique, la marque au produit sous la forme d’un logo, d’une griffe (sur un sac par ex), d’une enseigne ou d’une publicité apparaissant généralement dans les décors.
La marque est plus pérenne que ses produits et par conséquent, plus facile à mettre en place. Mais il y a plus de risques qu’il passe inaperçu sauf à opter pour une taille importante ou un placement central à l’écran. Cela suppose par ailleurs que les spectateurs connaissent le nom de la marque avant de voir le film.




Le placement intégré ou dynamique fait apparaître un produit ou une marque de la manière la plus «intégrée» possible au scénario. Le produit peut être utilisé, porté ou mentionné par les acteurs, mais également jouer un rôle clé dans une scène, aidé à résoudre un problème ou faire avancer l’intrigue.
Ce type de placement de produit bénéficie généralement d’un taux de mémorisation élevé en plus d’un éventuel effet «star endorsement». Cependant, il existe un risque de rejet si le placement est trop évident, non pertinent ou si le nombre de marques est trop élevé.




En ce qui concerne le placement évocateur, le logo de la marque n’apparaît pas et elle n’est pas citée mais son design ou des éléments distinctifs peuvent être clairement reconnus.
Il s’agit d’un placement plus subtil mais réservé aux marques très familières et proposant des produits au design distinctif.




Enfin, le placement furtif, le plus indétectable par le spectateur, est le plus intégré naturellement au scénario (vêtements non griffés, par exemple)
Il peut passer totalement inaperçu (crédit fin générique) et nécessite une communication complémentaire pour le mettre en évidence.




Si aucune étude ne garantit assurément l’efficacité du placement de produit, il semble tout de même que cette technique soit bien acceptée par le public.
Des études font apparaître le constat suivant : qu’ils aient mémorisés ou pas une marque placée, les exposés au placement ont une probabilité supérieure de correctement restituer le nom des marques dans un texte fragmenté. Ils ont également potentiellement plus de chances de choisir cette même marque au sein d’un panier potentiel.





Source: "La publicité dans le film", Jean-Marc Lehu, Eyrolles, 2006

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